« L’intelligence artificielle n’est ni bonne ni mauvaise en soi : tout dépend du pourquoi et du comment elle est utilisée » expliquait, le 19 février 2020, Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive « pour une Europe adaptée à l’ère du numérique », en préambule de la présentation, par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, des ambitions de l’exécutif européen en matière de données et d’intelligence artificielle.
La plupart des algorithmes d’intelligence artificielle utilisés dans le domaine de l’apprentissage machine sont littéralement des
« boîtes noires », et
« il est délicat – pour ne pas dire souvent impossible – de comprendre le fonctionnement interne de certains modèles », comme le notent
Winston Maxwell et
David Bounie de Télécom Paris – Institut Polytechnique de Paris.